La Fédération nationale des opticiens de France (FNOF) conduit actuellement une étude d’impact du décret sur l’adaptation des primo-prescriptions. Le syndicat souhaite recueillir un maximum de données sur ce sujet.

« Dans le cadre des échanges avec les ophtalmologistes et les pouvoirs publics, la Fédération a besoin d’informations sur les pratiques terrain en la matière », explique le syndicat à propos de l’enquête en cours qu’il a lancée sur l’impact concret du décret sur l’adaptation des primo-prescriptions. Rappelons si besoin était que l’opticien peut, depuis juillet 2024, adapter la correction prescrite en primo-délivrance sous réserve d’obtenir l’accord du prescripteur, « ou du moins en l’absence de refus de ce dernier dans un délai de dix jours », précise la FNOF pour mémoire. Pour que cette étude d’impact soit la plus représentative possible, l’instance syndicale souhaite évidemment obtenir des réponses en nombre et exhaustives. Les informations qu’elle attend ? La date de la prescription et celle de la demande d’adaptation ; les modifications constatées entre la correction prescrite et la correction modifiée (sphère/cylindre/axe/addition) ; la nature et le délai de la réponse du prescripteur ainsi que le mode de transmission de la demande (par messagerie sécurisée ?). Sur simple demande à la Fédération, les opticiens qui souhaitent participer à cette enquête se verront transmettre un fichier à remplir.

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